Lorenzo di Gaio
La drogue est un indice du mal de vivreJim se laisse tenter par des produits stupéfiants, un monde interlope gravite autour d’eux. Ce monde interdit peut-être un attrait, surement un besoin de se différencier des autres. Sans doute, se suicide-t-on en s’adonnant aux mondes artificiels ?Fumer un joint ou un tarpé, est surement l’expression d’une liberté. La toxicomanie est souvent le chemin qu’empruntent ces fumeurs de cigarettes mal roulées. Les addictions peuvent être nombreuses, la consommation répétée d’un produit - tabac, alcool, drogue - peut conduire à une perte de contrôle de la consommation, on perd sa liberté de choix vis-à-vis du produit. Des perturbations dans la vie familiale, sociale ou professionnelle peuvent en résulter. Aujourd’hui, d’autres comportements peuvent être considérés comme des addictions, tels que les jeux et le temps passé sur les réseaux sociaux, à l’époque où se situe mon récit, le monde numérique n’existait pas.Un jour, Jim est témoin d’un meurtre.Quelques jeunes ont assassiné un de ses copains qui se prostituait. Ils ne veulent pas qu’il parle. Ces jeunes ont une origine magrébine. On est dans les années 70, on ne parlait pas d’islam, d’islamisme, d’islamogauchiste, d’islamophobie. C’est de la violence ordinaire. L’explication de la délinquance est liée à la personnalité de l’agent et non à son appartenance ethnique ou ses croyances religieuses. Les causes exogènes de la délinquance sont connues, on peut citer les inégalités et l’origine sociale, le développement économique, les pays pauvres connaissent moins de délinquance, le type urbain, les grands ensembles, la promiscuité favorise la criminalité. On oppose en général à celle-ci, les causes endogènes, ce qui tient à la personnalité du délinquant, ce qui vient de l’hérédité, de la famille, de la maladie ou de la morphologie.Pour Lombroso, le criminel est une personne anormale, des causes biologiques ou morphologiques expliquent sa déviance sur le chemin du crime. La multiplication des causes qui conduit à l’agent à commettre une infraction peut conduire à une erreur d’interprétations. La difficulté de déterminer la cause principale du fait délictueux conduit à rechercher dans la religion la raison du comportement.Ce livre est l’histoire aussi d’un crime sordide, c’est un livre policier, on n’y rencontre pas un Hercule Poirot. On est loin d’un ouvrage d’Agatha Christie. C’est juste un crime qui perturbe une histoire naissante.